Après la remise en état de la piscine du Belvédère, voilà que l’on annonce la très prochaine réouverture du bassin couvert de Bizerte!
Ce bassin a été fermé en 2017. Excusez du peu et imaginez, calculez le nombre de jeunes et de talents, dont cette ville côtière ne manque pas, qui auraient pu défiler et offrir leurs services à la natation et au waterpolo tunisiens.
Chercher le coupable de cette négligence et de cet abandon d’une infrastructure pour laquelle l’Etat a dépensé tant d’argent est inutile. Le mal est fait. Contentons-nous de rendre hommage à ceux qui ont enfin dépoussiéré ce dossier et remis en état ce bassin qui jouait un rôle important au niveau de la natation et du waterpolo. Bizerte possédait une des plus belles équipes dans cette discipline et a fourni d’excellents joueurs à la sélection nationale.
Il faudrait rappeler que ce bassin a été victime, comme ce fut le cas pour d’autres installations sportives de la région, de sombres manipulations qui l’ont rapidement mis hors d’usage. La municipalité des lieux a pris la précaution de constituer cette fois-ci une équipe de techniciens pour superviser les travaux. C’est une garantie supplémentaire pour que l’on ne rate pas le coche et pour que cette infrastructure reprenne du service et joue pleinement le rôle qui lui est dévolu.
En attendant d’autres piscines
Un point est quand même à relever : il nous semble que la FTN n’était pas présente dans cette visite de contrôle. Pourtant, Saïd Ouenzerfi, un des pionniers du waterpolo du CNB que nous espérons revoir et membre de cette fédération et en sa qualité d’ex-directeur technique de la FTN, aurait eu bien des précisions et des suggestions utiles à faire. Mais rien n’est perdu. La remise en état de cette installation constitue une bonne nouvelle pour ce sport olympique.
L’inauguration est prévue pour décembre. Intervenant en fin d’année, il se peut que nos champions olympiques en titre et en préparation soient en congé. La municipalité de Bizerte et la FTN pourraient concocter un programme pour cette occasion.
Nous attendons d’aussi bonnes nouvelles de Sousse et de Sfax.